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"Ariane, succès européen, défi américain" | |||||||||||||||
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Abonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : http://f24.my/youtube En DIRECT - Suivez FRANCE 24 ici : http://f24.my/YTliveFR Dans la presse, ce lundi 24 septembre, le lancement, en Inde, d'un programme de santé pour les plus pauvres, et la polémique provoquée par les propos de François Hollande sur la vente de Rafale à New Delhi, du rififi entre la Suède et la Chine, le 100e lancement d'Ariane 5 et l'essor de l'économie "casanière". Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… Dans la presse, ce matin, le lancement, dimanche, en Inde, d’une assurance maladie pour les plus pauvres, un dispositif baptisé "Modicare", du nom du Premier ministre, Narendra Modi. Selon The Business Standard, le gouvernement indien va consacrer près d’1,3 milliard d’euros à ce dispositif, dont devraient bénéficier 500 millions de personnes – soit "plus de bénéficiaires que les États-Unis, le Mexique et le Canada ne comptent d’habitants", d’après Narendra Modi, qui a présenté son programme comme une tentative pour aider les Indiens les plus démunis à "sortir de la pauvreté", et éviter que "la quasi-totalité de leurs revenus soit engloutie dans les dépenses de santé" - voilà pour l’argument de vente, cité par The Indian Express. Des médecins indiens ont toutefois fait part de leurs réserves, d’après le quotidien britannique The Independent, qui rapporte que leur crainte est que ce dispositif "déstabilise" le système de santé existant, et s’écroule lui-même rapidement, si sa mise en place ne se fait pas avec toute la rigueur requise, certains d’entre eux critiquant la "précipitation" dans laquelle le projet aurait été annoncé, et le fait qu’il puisse s’agir d’un geste purement "grandiloquent et populiste", avant les élections générales du printemps prochain. Le gouvernement indien, qui n’a pas beaucoup apprécié la récente déclaration de l’ex-président François Hollande, qui a assuré que la France n’avait «pas eu le choix» du partenaire indien de Dassault pour l’achat de 36 Rafale par New Delhi en 2016. L’ancien chef de l’Etat, qui se défend ainsi de tout possible conflit d'intérêts avec cette entreprise indienne, qui a financé la même année un film de sa compagne, Julie Gayet, provoque une «tempête politique» en Inde, d’après The Hindu, qui rapporte que l'opposition accuse Narendra Modi d'avoir favorisé un industriel proche de lui, le ministre des Finances indien critiquant, lui, les déclarations «contradictoires» de François Hollande, qui aurait assuré dans le passé que Dassault avait choisi lui-même son partenaire indien. La polémique ne remettrait toutefois pas en cause le contrat des Rafale, toujours selon le ministre indien des Finances, cité également par un autre quotidien, The Times of India. «Je trouve que (la) petite phrase (de François Hollande) ne rend service à personne et ne rend surtout pas service à la France», a estimé quant à lui Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d’Etat français aux Affaires étrangères. Polémique, également, entre Pékin et Stockholm, après un incident impliquant des touristes chinois en visite dans la capitale suédoise. Après la diffusion d’images montrant l’expulsion d’un groupe de touristes d’un hall d’hôtel, où ils étaient arrivés bien avant l’heure prévue, la Chine a déclaré que la Suède était «un pays dangereux pour les Chinois» - une colère ravivée par la diffusion, ce week-end, d’une parodie par la télé suédoise, au point d’être l’objet, ce matin, de l’édito du China Daily – qui estime que «la télé suédoise prouve (ainsi) elle aussi à quel point elle est sinophobe». Le journal officiel chinois se garde évidemment d’interpréter la colère de Pékin comme un possible message aux protestations renouvelées de la Suède contre l’emprisonnement, depuis 2015, d’un éditeur suédois en Chine, Gui Minhai. A noter, également, le lancement, demain, depuis Kourou, en Guyane, de la fusée européenne Ariane 5 pour sa 100ème mission. Le Figaro parle d’une «consécration» pour la fusée qui a «propulsé l’Europe à la première place mondiale du marché des lanceurs de satellites» - une suprématie qui doit désormais faire face aux appétits de l’américain SpaceX, qui casse les prix sur le marché commercial en proposant actuellement des tirs à moins de 50 millions d’euros par satellite, contre plus de 75 millions d’euros pour Arianespace. Cette concurrence amène le quotidien français à critiquer le «système spatial soviétique» de l’UE... Lire la suite sur notre site web. 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