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| Cédric Van Styvendael : « Nous devons sortir du pragmatisme un peu mou de la social-démocratie » | |||||||||||||||
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Anne Hidalgo a annoncé hier sa candidature à l’élection présidentielle. Elle compte s’appuyer sur ce qu’elle appelle son « équipe de France des maires ». L’un d’entre eux, Cédric Van Styvendael, maire PS de Villeurbanne - où se tiendra le congrès du Parti socialiste ce weekend -, est l’invité de #LaMidinale. VERBATIM Sur la candidature d’Anne Hidalgo « Quand Anne Hidalgo est venue voir les maires de France, estimant qu’elle avait besoin de nous pour réfléchir et voir avec nous ce dont la France pouvait avoir besoin, les choses n’étaient pas encore décidées complètement [à propos de sa candidature]. » « Les échanges que nous avons eus ensemble, le travail que nous avons conduit sur les idées pour le pays, ont participé à cette décision qui est la sienne. » « J’ai été très vite convaincu par sa méthode c’est-à-dire de partir de ce qu’il se fait sur les territoires. » « Je ne connaissais pas personnellement Anne Hidalgo et j’avais sans doute, comme beaucoup de Français, cette première vision [de parisienne]. J’ai été rapidement convaincu de sa sincérité et de son engagement pour les territoires. » « L’équipe des maires de France n’est pas une caution anti-parisienne pour Anne Hidalgo. En elle-même, son parcours est d’une grande richesse. Il faut qu’elle apprenne à se faire connaître auprès des Français sur cette richesse d’identité qu’elle représente. » Sur le Parti socialiste et la social-démocratie « Anne Hidalgo a une grande fidélité au parti socialiste. » « Lionel Jospin a une forme d’affectation et de respect pour le parcours d’Anne Hidalgo. » « Anne Hidalgo souhaite le soutien du Parti socialiste mais elle veut aller au-delà du PS parce que pour gouverner la France, il faut rassembler les Français-es. » « Elle assume l’identité et la loyauté au Parti socialiste et propose une ouverture et un élargissement. Nous sommes quelques-uns à avoir fait ce choix dans nos villes. » « Le mouvement d’effondrement de la social-démocratie n’est pas si évident. En Allemagne, le SPD retrouve dans les sondages plus que des couleurs avec près de huit points de progression. » « Je soutiens les orientations portées par Olivier Faure avec une forme de radicalité sur la justice sociale et sur la justice écologique pour sortir de ce que parfois on aurait pu taxer de pragmatisme un peu mou de la social-démocatie. » « Cette radicalité, je la retrouve chez Anne Hidalgo dans ses choix politiques d’abord sur la Ville de Paris mais aussi dans ses engagements à l’international. » « On veut à la fois incarner une forme de radicalité et aussi beaucoup de bienveillance et de sérénité dans le débat politique. » Sur la rémunération des enseignants « Ce qui m’intéresse dans la proposition d’Anne Hidalgo c’est de se dire que nous avons un certain nombre de métiers en première ligne qui était sous valorisés en matière de rémunération : les enseignants en font partie comme d’autres métiers. » Sur la fiscalité et l’ISF « Ce ne me choque pas qu’à ce stade, Anne Hidalgo ne s’engage pas sur des propositions précises. » « En matière de fiscalité, notamment sur la fiscalité des plus riches, il y a eu des régressions. » « Je ne sais pas s’il faut rétablir ou pas l’ISF mais je sais qu’il faut davantage de justice fiscale dans notre pays. » « On va essayer de ne pas être dans une campagne des petites phrases et des propositions clivantes ou choc. » « Notre pays a besoin d’un débat avec des idées complexes au regard de la complexité des défis auxquels nous faisons face. » « Les figures légitimes aujourd’hui, ce sont les maires et les élus locaux qui, au quotidien, rendent des comptes aux habitantes et aux habitants. C’est cette re-crédibilisation du politique que nous allons amener à Anne Hidalgo. » Sur l’union de la gauche « Se ranger derrière untel, ce n’est pas comme ça que l’on compte faire campagne : nous allons d’abord faire campagne sur des idées pour la France. » « Mon souhait, c’est que la gauche et les idées écologiques gagnent à la prochaine présidentielle. Et je sais compter : pour arriver au deuxième tour, il faut réussir à rassembler suffisamment d’électeurs et d’électrices. » « Le fait qu’on ait réussi à faire des accords avec d’autres partis sur un certain nombre de territoires nous permet de diriger sans renoncement à notre programme. » Sur la France insoumise « Je crois que la France insoumise comme d’autres partis, est traversée par des sensibilités différentes : je ne suis pas certain qu’il faille raisonner en termes de partis. » « Il y a des insoumis avec lesquels on peut diriger et d’autres avec lesquels c’est plus compliqué. » Sur la culture dans le projet présidentiel « La culture, c’est la dernière politique publique qui peut sauver le monde. » « La culture est ce qui crée le récit et destin commun. » « La culture peut permettre de dire ce que nous avons à faire ensemble. » http://www.regards.fr News 2021-09-13 15:24:01 Partager sur Facebook News Chaine Youtube News Youtube - Google - Cédric Van Styvendael : « Nous devons sortir du pragmatisme un peu mou de la social-démocratie » - Google - Cédric Van Styvendael : « Nous devons sortir du pragmatisme un peu mou de la social-démocratie » wiki - Google News Youtube - Bing - Cédric Van Styvendael : « Nous devons sortir du pragmatisme un peu mou de la social-démocratie » - Bing - Cédric Van Styvendael : « Nous devons sortir du pragmatisme un peu mou de la social-démocratie » wiki - Bing La vidéo intitulée Cédric Van Styvendael : « Nous devons sortir du pragmatisme un peu mou de la social-démocratie » a été publié sur Youtube le 2021-09-13 15:24:01. 16- » social-démocratie la de mou peu un pragmatisme du sortir devons Nous « : Styvendael Van Cédric |
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