Top Video Youtube


Centrafrique : la voie des armes


Abonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : http://f24.my/youtube En DIRECT - Suivez FRANCE 24 ici : http://f24.my/YTliveFR En Centrafrique, pays déchiré par la guerre, les ex-rebelles putschistes rêvent désormais d'indépendance. Les reporters de France 24 James André et Anthony Fouchard sont allés à la rencontre d'un des plus puissants groupes armés du pays, dans la capitale de leur État parallèle. La République centrafricaine n’a quasiment jamais connu la paix. Et jusqu’en 2013, les vicissitudes de cette ex-colonie Française n’ont que rarement attiré l’attention de la communauté internationale. Le 25 mars 2013, les rebelles de la coalition Séléka prennent le pouvoir de manière brutale. C’est déjà le cinquième coup d’État depuis l’indépendance en 1960. Mais cette fois-ci, les dirigeants de tous bords ont instrumentalisé les conflits communautaires et les appartenances religieuses à des fins politiques et le conflit armé dégénère en massacres. La rébellion Séléka, dirigée par Michel Djotodia, est contrainte d’abandonner le pouvoir au bout de neuf mois, incapable de restaurer la sécurité. La France, sous l’égide l’ONU, déploie plus de 2 000 soldats pour ramener la paix et éviter "un génocide". L'État parallèle de Ndélé Depuis leur débâcle, les rebelles sont divisés, morcelés, mais ont conservé leur pouvoir de nuisance, à l’image du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), l’un des groupes les plus puissants. À Ndélé, dans le nord-est du pays, ils ont même érigé en 2015 le drapeau d’une éphémère république : la Logone. Et si les Casques bleus décrochent rapidement ce gênant symbole, c’est peine perdue pour le gouvernement légitime, encore chancelant. Le président Faustin-Archange Touadéra, élu en mars 2016, n’a toujours pas réussi à apaiser un pays dévasté par la guerre civile. Pire, les violences ont même repris à Bangui en avril 2018. ►► À voir aussi : À Bangui, le quartier du PK5 toujours sous le joug d'une milice d'auto-défense De quoi pousser Abdoulaye Hissène, le chef militaire du FPRC, à masser ses troupes aux portes de la capitale. "Vous avez un président qui n'a ni les moyens, ni la bonne politique pour réunir tous les Centrafricains. Tous les jours que le bon Dieu a fait, il y a des morts dans ce pays", dit-il. Mais bien qu'il prétende agir pour défendre "sa communauté", Abdoulaye Hissène ne s’est jamais privé d’instrumentaliser lui aussi, les tensions religieuses à son profit. Partition du pays Si la perspective d’un nouveau coup d’état semble peu probable, celle d’une partition du pays est sur toutes les lèvres. Sauf sur celles des rebelles. Les têtes pensantes du FPRC préfèrent parler de fédéralisme et d’autonomie. "Nous ne voulons pas de la partition, nous réclamons plus d'autonomie et de reconnaissance pour gérer ce territoire que nous administrons", explique Adoum Djaffar, coordonnateur politique du mouvement, qui n'hésite pas à citer la Convention de Genève, qui "oblige les groupes qui contrôlent une zone à pourvoir au besoin des populations". Les rebelles, qui avancent prudemment leurs pions, ont ainsi laissé revenir sur leur zone un préfet et un sous-préfet. Les enseignants sont toujours payés par Bangui et l’hôpital est administré par un fonctionnaire. Car si les rebelles contrôlent tous les axes, assurent la sécurité et prélèvent même des impôts, ils ne veulent pas donner l’impression de s'être coupés de l'État central, pour qui le Nord n'est pas une priorité. Opération mains propres Le FPRC veut désormais se racheter une image, plus présentable que celle d’une armée de rebelle qui viole, pille et détruit tout sur son passage, comme en 2013. Une médiation est même en cours, sous l’égide de l’Union africaine (UA). Selon plusieurs sources, le gouvernement centrafricain serait prêt à accorder une relative autonomie au FPRC, mais pas sans contrepartie. Car dans le Nord-Est, les rebelles sont littéralement assis sur une mine d’or… et de diamants. Et malgré les sanctions qui interdisent l’exportation de diamants depuis 2013, l’ONU estime qu’au moins 24 millions de dollars issus de ces mines sont venus alimenter les différents groupes armés. De quoi aiguiser l’appétit d’acteurs internationaux. Dans le petit bureau du FPRC, à Ndélé, Abdoulaye Hissène pose les photocopies des passeports des hommes qu’il a intercepté à bord d’un convoi de 18 camions, en mai dernier. Des Russes, des Kirghizes, des Biélorusses, "soi-disant venus proposer leurs services de médiateurs" entre les rebelles et le gouvernement... mais qui ne rechigneraient pas non ... Lire la suite sur notre site web. Notre site : http://www.france24.com/fr/ Rejoignez nous sur Facebook : https://www.facebook.com/FRANCE24.videos Suivez">https://www.facebook.com/FRANCE24.videos Suivez">https://www.facebook.com/FRANCE24.videos Suivez nous sur Twitter : https://twitter.com/F24videos">https://twitter.com/F24videos">https://twitter.com/F24videos
National News
2018-07-13 21:12:02

Partager sur Facebook
National News Chaine Youtube National News Youtube - Google - Centrafrique : la voie des armes - Google - Centrafrique : la voie des armes wiki - Google
National News Youtube - Bing - Centrafrique : la voie des armes - Bing - Centrafrique : la voie des armes wiki - Bing

La vidéo intitulée Centrafrique : la voie des armes a été publié sur Youtube le 2018-07-13 21:12:02. 5- armes des voie la Centrafrique :

Découvrez quelques vidéos en relation avec Centrafrique : la voie des armes

Mort de Victorine : préparation de la marche blanche
Les producteurs de sapins de Noël attendent un décret pour avoir l'autorisation de vendre

Guerre en Ukraine et mobilisation partielle : peut-on dire que les Russes fuient en masse ?
Covid-19 : quelle est la stratégie du gouvernement pour les fêtes ?

On n'a jamais eu autant besoin de culture selon ces professionnels du spectacle
"On a diminué les effectifs, les conditions de travail sont insupportables", déplore Rémi Salomon

France - Algérie : chantier mémoriel, un pas de plus ? • FRANCE 24
Olivier Véran: "J'ai des signaux faibles de reprise épidémique en provenance d'hôpitaux parisiens"

Incendie en Gironde : 1 300 hectares brûlés à Saumos
REPLAY - Politique migratoire de la France : E. Philippe donne le coup d'envoi du débat

« Conduisez comme une femme » : la nouvelle campagne de sécurité routière de Victimes et Citoyens
Autonomie de la Corse : La visite d'Emmanuel Macron attendue au tournant

Prix du Livre Inter : Philippe Lançon et Eva Bettan présentent le jury et la sélection 2020
Port de l'uniforme à l'école : quand les commentaires partent dans tous les sens

Chassé-croisé : à Saint-Arnoult, "on ne s'attendait pas à avoir autant de bouchons"
Zemmour : «Les Verts n'ont pas tout gagné»

PMA : Bruno Retailleau appelle à ne "pas confondre vitesse et précipitation"
«J'étouffe» : Maître Thibaut de Montbrial, l'avocat de deux policiers réagit

Du général de Gaulle à Macron : l’exécutif face au Conseil constitutionnel
Gérardmer avant la fête des jonquilles : le commerce local est aussi à la fête

Annelou - 40 ans - BAS-RHIN
Rencontre gratuit Annelou

Snapmaevascotte - 28 ans - BAS-RHIN
Rencontre gratuit Snapmaevascotte

94351861 - 39 ans - ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE
Rencontre gratuit 94351861

Gabrielle soto - 50 ans - HAUTE-CORSE
Rencontre gratuit Gabrielle soto

Garciachef.1 - 80 ans - CANTAL
Rencontre gratuit Garciachef.1

Ricardo69 - 40 ans - RHONE
Rencontre gratuit Ricardo69

Rencontre gratuit