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"La Nouvelle-Calédonie dit "non" à l'indépendance... pour l'instant" | |||||||||||||||
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Abonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : http://f24.my/youtube En DIRECT - Suivez FRANCE 24 ici : http://f24.my/YTliveFR A la Une de la presse, ce lundi 5 novembre, le «non» de la Nouvelle-Calédonie à l’indépendance, la colère des gilets jaunes et «l’itinérance mémorielle» d’Emmanuel Macron. Des écoliers en uniforme et des salaires… pas uniformes. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… A la Une de la presse, ce matin, le «non» de la Nouvelle-Calédonie à l’indépendance. Avec un taux de participation historique, plus de 80%, les Néo-Calédoniens ont dit «non», hier, au divorce avec la France à 56,4% - un chiffre à la une des Nouvelles Calédoniennes, qui évoquent «un résultat sans appel» mais «pas totalement frustrant pour les indépendantistes, qui ont réussi un score très au-dessus de celui annoncé par les sondages», un score qui démontrerait «le caractère communautaire du vote», la très grande majorité des Kanaks ayant «certainement voté pour l’indépendance, alors que la très grande majorité des membres des autres communautés a probablement voté contre», d’après le journal. «Malgré la déception, le camp de l’indépendance se renforce», confirme L’Humanité, en faisant état de la «satisfaction» des indépendantistes, pour qui la séparation n’est qu’une question de temps, puisque l’accord de Nouméa de 1998 prévoit que deux autres référendums pourront être organisés au cours des quatre prochaines années, si un tiers du Congrès calédonien le demande. «Pour les Kanaks, le «non» ouvre la voie à un nouveau référendum», annonce La Croix, qui évoque une lutte pour l’indépendance «devenue existentielle» pour beaucoup d’entre eux. Jacques, 54 ans, explique que «l’indépendance est juste un mot, mais que le combat (des indépendantistes), c’est plus que ça. C’est celui d’un peuple qui veut être reconnu à part entière, chez lui». En métropole, la grogne contre la hausse des prix du carburant s’enracine. La colère des «gilets jaunes» fait la Une du Parisien, qui se demande si leur mobilisation «fera vaciller le volontarisme écologique» du gouvernement, comme les Bonnets rouges avaient fini par avoir la peau de l’écotaxe en 2013. Carburants, «la hausse des cris», titre Libération, qui voit le gouvernement «embarrassé par la colère qui monte du terrain», «écartelé entre l’indispensable fiscalité écologique et son impact sur le pouvoir d’achat des plus modestes». Libé relève que «seul un quart des recettes fiscales (liées à ces hausses) servira à financer la transition écologique», et estime qu’il y a en réalité «tromperie sur la marchandise», de la part de l’exécutif. Pour le moment, Emmanuel Macron dit «assumer» et préférer «la taxation du carburant à celle du travail» - c’est ce qu’il déclare dans une interview accordée à plusieurs journaux régionaux, dont L’Union. Un entretien réalisé hier, juste avant que le président n’entame un périple de 5 jours dans l’est et le nord de la France – une «itinérance mémorielle», selon l’Elysée, de Strasbourg à Compiègne, pour rencontrer les Français et rendre hommage aux soldats de la guerre 1914-1918, à l’occasion du centenaire de l’armistice. «Je veux parler de la France d’hier et d’aujourd’hui», poursuit le président dans Le Courrier Picard – où il prévient, aussi, qu’«il ne faut pas penser que le monde dans lequel nous vivons et dans lequel l’Europe vit depuis 70 ans, est acquis pour toute éternité». Emmanuel Macron clôturera ces célébrations à Paris le 11 novembre, en présence d’une centaine de chefs de l’Etat, dont Donald Trump et Vladimir Poutine. Interrogé par La Croix, qui a choisi pour sa Une une photo de la nécropole de Douaumont, en mémoire des morts de Verdun, Joseph Zimet, qui préside la Mission du centenaire, rappelle la signification «plurielle et ambivalente» de cette date du 11-Novembre, un jour de victoire, un jour de liesse, pour les Français, un jour de deuil, lourd de sens, à manier avec prudence pour les Allemands et les Hongrois et pour d’autres encore, la Slovaquie, la République tchèque, ou encore la Pologne, un jour d’espoir marqué par leur indépendance nouvelle ou retrouvée. Le 11 novembre 1918, rappelle aussi Joseph Zimmet, ne fut pas la fin de la guerre, mais seulement l’arrêt des combats sur le seul front ouest. Cette page d’histoire est d’ailleurs au programme de ces élèves de CM2, qui inaugurent ce matin une première... Lire la suite sur notre site web. 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