E. Macron : "Je comprends l'émotion qu'il y a chez nos policiers."
Le président de la République est revenu sur le mouvement de contestation chez les policiers à Marseille, qui paralysent depuis samedi notamment les dépôts de plainte.
"De façon générale, je considère qu'avant un éventuel procès, un policier n'a pas sa place en prison, même s'il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail", avait déclaré ce lundi matin Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale, la mise en examen de quatre agents des Bac Sud et Centre soupçonnés d'avoir passé à tabac à Marseille et laissé pour mort un jeune homme de 22 ans, en marge des émeutes du 2 juillet, et surtout l'incarcération de l'un d'eux.
"Je ne commente pas ces propos, a souligné le chef de l'État. Les policiers servent la bonne application de la loi. Nos policiers et gendarmes ont été présents face à un déferlement de violences. 900 ont été blessés". Emmanuel Macron a confirmé que 28 enquêtes avaient été lancées par les inspections générales des services. News 2023-07-24 20:24:01