La COP 25 s’est ouvert ce lundi 2 décembre à Madrid. 196 pays sont réunis pendant 12 jours pour aborder les enjeux écologiques et réviser leurs ambitions climatiques. Lors de son discours d’ouverture, le Secrétaire général des Nations Unis, Antonio Guterres a lancé «Voulons-nous vraiment rester dans l'Histoire comme la génération qui a fait l'autruche, qui flânait pendant que le monde brûlait ?». Avec une présidence chilienne affaiblie, certaines négociations risquent d'être plus compliquées, notamment pour boucler le manuel d'utilisation de l'accord de Paris. Le sommet sur le climat est mis à mal par un contexte géopolitique défavorable. Outre les États-Unis qui ont officialisé leur retrait de l'accord de Paris sur le climat, le Brésil de Bolsonaro et l’Australie, dirigée par le conservateur Scott Morrison, ont tous deux boudé, en septembre dernier, le sommet spécial de l'ONU sur le climat. Les regards se tournent également vers l'UE, troisième pollueur mondial après la Chine et les États-Unis, dont le Parlement a voté, le 28 novembre, l'urgence climatique.
On en débat sur le plateau de Points de Vue News 2019-12-03 05:24:01