Les soldats du feu sont nombreux à être en grève depuis juin. Ils seront à nouveau dans la rue, mardi 28 janvier, pour demander une amélioration de leurs conditions de travail, à commencer par la revalorisation de leurs primes de risques.
Alain Laratta, porte-parole intersyndicale sapeurs-pompiers, justifie cette mobilisation : «Les autres forces de sécurité intérieures, police et gendarmerie, sont sur un pourcentage de prime qui est entre 26 et 28 %. Les sapeurs-pompiers sont à 19 % depuis 1990. On demande à l'aligner sur le même niveau de revenus que nos autres collègues.»
Parmi les autres demandes des sapeurs-pompiers : la reconnaissance de leur métier comme métier à risque pour faciliter les dépars anticipés à la retraite, l'augmentation des effectifs ou encore un plan d'action pour mieux prendre en compte la sécurité des soldats du feu, aussi bien face à la toxicité des fumées qu'aux agressions subies en intervention.
«Ce que nous demandons c'est que la peur change de camp, avance Alain Laratta. C'est que toute personne qui agresserait un sapeur-pompier soit traitée de la manière la plus sévère possible pour envoyer un message aux autres». National News 2020-01-30 06:12:00