A la veille des élections de mi-mandat qui détermineront la majorité au Congrès jusqu’en 2020, Donald Trump et Barack Obama se sont affrontés par meeting de campagne interposé.
Mardi 6 novembre, les 435 sièges de la Chambre des représentants seront renouvelés pour deux ans et 35 des 100 sièges du Sénat le seront pour six ans. Chambre et Sénat sont actuellement à majorité républicaine.
Trente-six des 50 gouverneurs d’Etat seront aussi élus.
Les démocrates ont fait campagne sur la défense du système de santé réformé sous Barack Obama, mais parient aussi sur le rejet de Donald Trump. Ils le qualifient ouvertement de menteur et de catalyseur des violences racistes et antisémites qui ont endeuillé le pays. Ils comptent sur les voix d’électeurs de zones périurbaines et de républicains modérés regrettant leur vote de 2016.
De son côté, Donald Trump a multiplié les déplacements. A chaque étape, il a visiblement savouré ses retrouvailles avec ceux qui l’ont porté au pouvoir, qui sont venus par milliers l’écouter, pour des discours durant parfois près d’une heure et demie.
Confiant, Donald Trump a assumé la tête de la campagne républicaine, s’érigeant comme le garant de la bonne santé économique des Etats-Unis et comme le rempart contre l’immigration clandestine et les « caravanes » de migrants d’Amérique centrale qui traversent actuellement le Mexique vers la frontière états-unienne.
Historiquement, le parti au pouvoir ressort rarement vainqueur des élections de mi-mandat. George W. Bush, en 2002, a fait récemment exception, après les attentats du 11 septembre. News 2018-11-05 20:24:02