Présidentielle ivoirienne : que va changer la mort de Gon Coulibaly, dauphin d’Ouattara ?
Le premier ministre ivoirien a succombé à une crise cardiaque à l’âge de 61 ans. Sa disparition rebat les cartes du jeu politique.
A moins de quatre mois de l’élection présidentielle ivoirienne, la situation politique était incertaine. Mais avec la mort d’Amadou Gon Coulibaly, elle l’est davantage encore. Le plus proche collaborateur et successeur désigné d’Alassane Ouattara pour briguer la magistrature suprême a été victime d’un malaise cardiaque, mercredi 8 juillet, pendant un conseil des ministres. Le chef du gouvernement ivoirien s’est éteint dans l’après-midi dans une clinique d’Abidjan. Transplanté cardiaque en 2012, le protégé d’Alassane Ouattara s’était récemment déplacé en France pour des soins. Il était l’un des favoris du scrutin d’octobre.
Quel candidat représentera le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti d’Alassane Ouattara à la présidentielle prévue le 31 octobre ? Le ministre de la défense Hamed Bakayoko est-il prêt ? Enfin, le président ivoirien se lancera-il dans la course vers un troisième mandat comme l’y autorise la révision constitutionnelle alors qu’il avait officiellement annoncé qu’il ne se représenterait pas ?
Cyril Bensimon, journaliste au Monde Afrique estime qu’avec le décès d’Amadou Gon Coulibaly, « c’est tout l’échafaudage construit par Alassane Ouattara qui vient de s’effondrer ». News 2020-07-09 20:24:02