Les messages commencent le 8 octobre. Deux jours après le cours durant lequel Samuel Paty montrent deux caricatures du prophète Mahomet.
C'est la principale du collège qui engage la conversation et l'avertit des menaces. «La situation relative à votre cours sur la liberté de la presse s'est accélérée et aggravée aujourd'hui (...) Un individu a menacé de faire venir des musulmans devant le collège et d'alerter la presse», écrit-t-elle.
Dans ces messages, Samuel Paty se désole de l'ampleur prise par les événements. «C'est vraiment affligeant d'autant plus que cela provient d'une famille dont l'enfant n'a pas assisté à mon cours et que je ne connais pas... Cela devient une rumeur malfaisante».
Désabusé, le professeur assure qu'à l'avenir, il changera son sujet de cours. La principale comprend son malaise. Mais ce n'est pas le cas des autres professeurs. National News 2020-11-18 11:12:01